l'homme de l'ombre
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l'homme de l'ombre
L’homme de l’ombre.
Il vient a ma rencontre chaque fois que je sombre dans le sommeil, surprenant il apparait, changeant de forme de force et de manière, il est lui si différent toujours le même. Les paupières lourdes des fins de journées laissent toujours la magie opérer, doucement sensuellement, d’abord tomber, renoncer, se laisser aller. J’ai appris à ne plus le chercher, mais à attendre, juste, sa présence au creux du sommeil, je fais mine de dormir quand il se colle, préparée déjà sa venue, je savoure cet état la. Doucement il s’immisce, mélange de tabac, de musc, de réglisse, je sens son souffle sur ma nuque douloureuse de peines caduques, ses mains timides, interdites venir a mon sein, combler de plein leur creux.Je continue a me laisser envahir, délice de se savoir offerte, calice sous l’attention bandante d’un songe si charmant…je sais qu’il me faut juste vouloir, rêver pour être exaucée, mes paupières se ferment plus profondément encore, comme pour ne pas le laisser partir, s’effondrer pour qu’il insiste, sentir son pieu dardé pressant mon cul de se donner, frôlant, frottant, cheminant, presque en moi… vite trouver le sommeil, ne pas perdre le fil de ce rêve coquin, lui l’homme, l’amant, si lointain, permissive perversion. Ca y est je le sens, sa peau sous ma main s’est matérialisée, sa lèvre, son ventre, son sexe, je peux tout posséder. Assoiffée, affamée, à son corps défendant je m’abreuve, me nourrit, me le rentre dedans. C’est ce rêve, quel plaisir qu’il me soit soumis, tout permettre, tout oser quelqu’en soit le prix. Pas de questions,ni de vaines tentatives, pas de tendresses, nous avons déjà trop dit, je le veux il le sait, volontaire union, offrir sous sa queue mes abysses ruisselants. Le sommeil, me possède maintenant complètement, ma monture membrée se laisse chevaucher. Le ventre ouvert, comme la bouche béante de mon vagin qui le suce, le pompe, transpire, s’enfonce, s’enfuis sur le pieu onirique. Amazone moderne, percluse d’égoïsme, l’objet homme me possède me fait jouir. Je ne sens plus rien que son sexe endurci, qui me lime, me fend, m’occit… sous le poids de l’ultime bataille, je jouis, je meure dans un râle.
Il vient a ma rencontre chaque fois que je sombre dans le sommeil, surprenant il apparait, changeant de forme de force et de manière, il est lui si différent toujours le même. Les paupières lourdes des fins de journées laissent toujours la magie opérer, doucement sensuellement, d’abord tomber, renoncer, se laisser aller. J’ai appris à ne plus le chercher, mais à attendre, juste, sa présence au creux du sommeil, je fais mine de dormir quand il se colle, préparée déjà sa venue, je savoure cet état la. Doucement il s’immisce, mélange de tabac, de musc, de réglisse, je sens son souffle sur ma nuque douloureuse de peines caduques, ses mains timides, interdites venir a mon sein, combler de plein leur creux.Je continue a me laisser envahir, délice de se savoir offerte, calice sous l’attention bandante d’un songe si charmant…je sais qu’il me faut juste vouloir, rêver pour être exaucée, mes paupières se ferment plus profondément encore, comme pour ne pas le laisser partir, s’effondrer pour qu’il insiste, sentir son pieu dardé pressant mon cul de se donner, frôlant, frottant, cheminant, presque en moi… vite trouver le sommeil, ne pas perdre le fil de ce rêve coquin, lui l’homme, l’amant, si lointain, permissive perversion. Ca y est je le sens, sa peau sous ma main s’est matérialisée, sa lèvre, son ventre, son sexe, je peux tout posséder. Assoiffée, affamée, à son corps défendant je m’abreuve, me nourrit, me le rentre dedans. C’est ce rêve, quel plaisir qu’il me soit soumis, tout permettre, tout oser quelqu’en soit le prix. Pas de questions,ni de vaines tentatives, pas de tendresses, nous avons déjà trop dit, je le veux il le sait, volontaire union, offrir sous sa queue mes abysses ruisselants. Le sommeil, me possède maintenant complètement, ma monture membrée se laisse chevaucher. Le ventre ouvert, comme la bouche béante de mon vagin qui le suce, le pompe, transpire, s’enfonce, s’enfuis sur le pieu onirique. Amazone moderne, percluse d’égoïsme, l’objet homme me possède me fait jouir. Je ne sens plus rien que son sexe endurci, qui me lime, me fend, m’occit… sous le poids de l’ultime bataille, je jouis, je meure dans un râle.
djez- Signe Chinois :
Messages : 9
Date d'inscription : 18/07/2010
Re: l'homme de l'ombre
se perdre et se trouver tout à la fois... toujours en bascule, l'instant est bandant et l'ombre n'est-elle pas cette possession qui dépossède...
Re: l'homme de l'ombre
les possession qui dépossèdent, capitalisme du corps, de la jouissance, amas de moi, de toi, de chaque ombre qui passent, profusion de nous qui écartellent, qui déhanchent, désaxent, tant de petits moments a Soi, de plaisirs cachés, d'orgasmes mutilés qu'il me tenait de partager. Si l'instant bandant à su parcourir le chemin de mes mains, de mes mots jusqu'à vous, le travail est fait... le don promptement apporté !
djez- Signe Chinois :
Messages : 9
Date d'inscription : 18/07/2010
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