scène de ménage (poème à la con)

À Danny Wild...


j'aspirais à plus d'ardeur,
me mettant en ménage.
Et aujourd'hui mon coeur
est en mode essorage...

je vous avais laissé pénétrer mon seuil,
et prêté mes patins, doux comme langue molle
Vous étiez plein d'envies, d'envolées exotiques
un tango encaustique, un balai espagnol !
Je me voyais reluire, passer à la casserole,
je me voyais encore, frottée à la pierre d'Alun,
et ressortir brillante par le feu de vos mains,
me fondre contre vous tel un savon d'Alep
j'vous voulais à genoux muni d'une balayette.

J'espérais vous voir mettre la main à l'ouvrage
et passer des nuits folles, après un repas sage
astiquer les surfaces avec un soin extrême
les enduire doucement de je ne sais quelle crème
dépoussiérer les coins à grands coups de plumeau
je vous aurais couronné : ecce homo !


mon ardeur aspirée
vous me semblez bien vide
et puis vous transpirez,
serpillière fétide !


en guise de ménage vous me faites des scènes
toujours dans le cirage, mais sans aucune brillance
J'ai hérité d'une tache qui s'incruste, vilaine !
Et de vos dessous de bras aux relents de beurre rance

La vaisselle s'entasse, voilà la coupe est pleine !
C'est le temps des grandes eaux, des écuries d'Augias
allez cirer les pompes d'une autre châtelaine
débarasser le plancher sera votre ultime tâche



amicalement vôtre...
Soubrette, seins clairs,

Pourquoi "poème à la con"?

"je vous avais laissé pénétrer mon seuil," ça doit être à cause de ça Tof ^^

même pas !rapprochement involontaire... à la con, parce que torché rapidement, avec des pieds comme des mains et des rimes orphelines... mais ça m'a fait marrer un moment, c'est le principal