Publication d'un banc à titre posthume...

Un banc bien placé asseyait sa réputation
un clodo sédentaire lui fit alors ombrage
S’allongeant en rotant et ivre de boisson ;
Les passants s’écartaient, par crainte de l’outrage

Banc public délaissé, bientôt il fit naufrage
Et un banc de maquereaux lui griffa le vernis
Adieu fesses jolies et bans de mariage
Le voila mis au banc, de la société, honni.

C’est le ban d’la dèche, celui qui fait banquette
A ses pieds, les seringues d’un banc dit notoire
Au banc des accusé, il entend la requête
Le parquet reste de bois, ne laisse aucun espoir

Finir entre quatre planches ? Des clous ! Il cavale
Et c’est la débandade dans les travées de la cour
Il rêve de s’immoler, finir en feu de Bengale
Et son rêve s’accomplit au milieu de deux tours

bravo! quel talent cet eifeilo! et ne dis pas que c'est vite fait sur le pouce, bcp de recherche dans cette ballade, faut trouver un air à la guitare et te mettre à la pipe, on dirait du Brassens!

ps à l'admin (merci à lui pour sa patience.... ) c'est un peu gênant, au moment de répondre de ne plus avoir le texte sous les yeux; s'il faut se mettre à prendre des notes ça va devenir laborieux ))

Tu as notre banc-seing...

Ouonichane, ça pourrait être marrant de devoir prendre des notes sur ce qu'on lit puis qu'on oublie, but I believe you can read the original message on the page "Poster une réponse", just under your text-window...

ben... un gros quart d'heure de cogitation... Pas le temps de m'user les fesses sur un banc public où les amoureux s'bécotent. Une idée en appelle une autre... enfin tu connais ça...