Crysalide

Une nuit, les nerfs en pelote
aiguillon du tricot stérile
les liens s'effilochent
sur la toile crevée du destin

J'ai maille à partir
l'heure est aux lambeaux
à la charpie, aux plumes perdues
au défilé de la haute coupure

Nuit de machine à découdre
un cœur à surpiquer,
lèvres ourlées qui se figent
douleur taillée sur démesure.

tissage virtuel d'un mouchoir de soi
qui étouffe larmes et espoir
comme une chrysalide
dont on ne peut s'extraire.

j'aime assez tes miaou miaou ;-)

j'espère que tu gardes tous ces petits poèmes désenchantés que je trouve particulièrement réussis, pour un recueil futur ou pourquoi pas un disque
big up! et forza cœur d'artichaut!

ben non... ils s'éparpillent ... Juste des besoins compulsifs...