Mydriase
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Mydriase
"Cette érection est la mydriase d'un merle qui s'époumone pour l'éternité"
Des lignes - des horizontales, des verticales, des tordues, des éclatantes et des ternes -
voilà ce que tu t'évertues à peindre sur mon corps.
De ton jet acéré tu m'embourbes de liquide qui s'apparente à la sécrétion.
Je te sens mettre sur moi - en moi -
toute ton énergie et ton humeur...
Tu ériges mon corps tel un fossile qui se confond dans l'indéfini
scabreux du ciel - gris, jaune, rouge – qui
se teinte d'une pâleur hâve-orange.
La nudité est notre surdité ;
cette bulle jouissive - qui nous donne plaisir à nous consumer.
J'aurais tellement voulu ne pas être épique... Mais il faut avouer que c'était un vrai combat
-cette nuit-là.
Sur le rebord d'une fenêtre - et là c'est nuit noire-opaque
je joue de l'harmonica.
Tu as laissé ton pinceau loin derrière. De la pisse
qui fait regorger le temps d'une soif fluviale.
Nous sommes deux hyènes solitaires. Irrésistiblement abscondes dans leur espérance.
Il y avait bien nos corps qui fusionnaient
-immolés- leur sueur brûlante
sur ce pont suspendu... Déjà en feu.
La naïveté des éléments qui émoustille. On oublie le risible -
on se consacre à l'infini.
On inachève.
Jamais on ne cautérise - qu'il sent bon cet effluve de perversité.
Un flot de sang boueux jaillit de la stigmate dans le creux de ma sinistre.
C'est une inondation qui corrode l'incendie.
Tapissons les murs de ce sang ;
hymen symbolique de hyène adonnée –indomptée.
Te souviens-tu ; de cette poursuite mystique ; des ruelles embrumées qui nous pénètrent et cette nudité peinte par l'humeur et l'amour, le sang et la boue, qui nous enfoncent profond dans la terre pour mieux nous élever de
l'enfer... Des lignes - des couleurs et des formes - qui reflètent la froideur dorée de la nuit.
Et notre sourire figé... Ce masque impassible ; ce rideau qui n'ondule pas.
Curtains are made for moving.
Blues on the ceiling.
Et je t'oublie - et tu m'oublies ; le son de ta voix ultrason rugissement sourd qui ne couvre plus l'esquisse de ton visage...
Des lignes - des horizontales, des verticales, des tordues, des éclatantes et des ternes -
voilà ce que tu t'évertues à peindre sur mon corps.
De ton jet acéré tu m'embourbes de liquide qui s'apparente à la sécrétion.
Je te sens mettre sur moi - en moi -
toute ton énergie et ton humeur...
Tu ériges mon corps tel un fossile qui se confond dans l'indéfini
scabreux du ciel - gris, jaune, rouge – qui
se teinte d'une pâleur hâve-orange.
La nudité est notre surdité ;
cette bulle jouissive - qui nous donne plaisir à nous consumer.
J'aurais tellement voulu ne pas être épique... Mais il faut avouer que c'était un vrai combat
-cette nuit-là.
Sur le rebord d'une fenêtre - et là c'est nuit noire-opaque
je joue de l'harmonica.
Tu as laissé ton pinceau loin derrière. De la pisse
qui fait regorger le temps d'une soif fluviale.
Nous sommes deux hyènes solitaires. Irrésistiblement abscondes dans leur espérance.
Il y avait bien nos corps qui fusionnaient
-immolés- leur sueur brûlante
sur ce pont suspendu... Déjà en feu.
La naïveté des éléments qui émoustille. On oublie le risible -
on se consacre à l'infini.
On inachève.
Jamais on ne cautérise - qu'il sent bon cet effluve de perversité.
Un flot de sang boueux jaillit de la stigmate dans le creux de ma sinistre.
C'est une inondation qui corrode l'incendie.
Tapissons les murs de ce sang ;
hymen symbolique de hyène adonnée –indomptée.
Te souviens-tu ; de cette poursuite mystique ; des ruelles embrumées qui nous pénètrent et cette nudité peinte par l'humeur et l'amour, le sang et la boue, qui nous enfoncent profond dans la terre pour mieux nous élever de
l'enfer... Des lignes - des couleurs et des formes - qui reflètent la froideur dorée de la nuit.
Et notre sourire figé... Ce masque impassible ; ce rideau qui n'ondule pas.
Curtains are made for moving.
Blues on the ceiling.
Et je t'oublie - et tu m'oublies ; le son de ta voix ultrason rugissement sourd qui ne couvre plus l'esquisse de ton visage...
sam jobu- Messages : 2
Date d'inscription : 13/03/2011
Re: Mydriase
Mais quel est ce voile de mystère et de sensualité qui vient parcourir nos plum' ombres? D'où nous vient ce souffle effrayant, puis ennivrant, et finalement l'inverse?
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